• Chapitre 5 :

    « Il faut que je mette ce programme ici puis… Commença Ikuto.

    -Puis tu inverse la polarité du modélisateur. Ça va créer une minuscule faille, que tu vas agrandir en lançant un rayon d’énergie concentré à 75%. Finit Amu.

    -C’est que tu t’es amélioré en un an.

    -Peut-être parce que j’ai eu le meilleur professeur ? »

    Ikuto l’embrassa délicatement avant de lui demander d’aller chercher Hikaru pour lui annoncer la nouvelle. Lui il restait dans la pièce pour surveiller que les machines ne s’emballent pas. Amu marcha tranquillement dans les couloirs de la maison, Hikaru avait attendu un an, il pouvait bien attendre encore un peu. Elle salua les rares membres d’Easter présent dans le bâtiment, la plupart était partie dans le nouveau QG. En un an beaucoup de chose s’était passé, déjà elle et Ikuto s’était mis en couple, tout Easter savait qu’ils finiraient ensemble. Ils avaient même parié ! Ça avait un peu énervée Amu sur le coup, et elle leur avait fait la gueule pendant deux semaines pour la forme. Elle était devenue très doué en maths et en physique ! Même si elle n’avait jamais pu aider Ikuto, les calculs étaient trop complexes elle avait réussi à les comprendre que quand Ikuto n’avait plus besoin d’aide, elle avait réussi à comprendre chaque étape pour créer une faille. Elle avait hâte de revenir dans sa dimension et épaté tout le monde avec ses connaissances scientifique.

    Non c’est faux, elle ne voulait pas revenir dans sa dimension. Elle avait fini par s’habituer à cette dimension et elle était bien ici. Surtout elle ne voulait pas quitter Ikuto, dans sa dimension ils se connaissaient à peine. Elle allait devoir tout recommencer à zéro puisque maintenant elle sait qu’elle ne pourra plus se passer du garçon chat. Mais sa famille sera inquiète si elle ne revenait jamais, Ami pleura tout le temps, et pour rien au monde elle ne voulait faire pleurer sa petite sœur. Des fois c’est dur d’être grande sœur, elle regarda par la fenêtre un peu triste et elle aperçut Hikaru. Elle fut surprise d’habitude il ne sortait jamais, peut-être qu’il sentait que le départ est pour bientôt, lui aussi il s’est attaché à ce monde qui n’est pas le sien. Elle l’avait vu changé pendant l’année, il était devenu de plus en plus expressif. Puis un jour un œuf brillant était apparu, il était rentré dans la poitrine d’Hikaru. Hikaru avait pleuré pendant plusieurs minutes après ça et avait laissé apparaitre ses émotions plus facilement. Et surtout Hikaru adorait la technologie, et ce monde en regorgeait énormément plus fascinante les unes que les autres.

    Tous les deux regrettaient déjà de partir alors qu’ils ne l’avaient pas encore fait, le départ était prévu pour le lendemain, le temps qu’ils disent au revoir à tout le monde. Et qu’Ikuto rentre le moyen de créer des failles dans des bracelets, parce qu’il était très probable qu’Ikuto n’est pas trouvé le bon monde. Elle descendit les escaliers puis elle alla dans le jardin, elle demanda à Hikaru de la suivre et ils retournèrent ensemble dans la salle où la faille sera ouverte le lendemain.

    Ikuto expliqua tous les risques qu’il pourrait y avoir lors du changement de dimension, ce qu’il se passera une fois qu’ils seront peut-être dans leur monde à eux. Puis il le conseilla d’aller se coucher car en général les voyages dimensionnels fatiguaient énormément. Amu et Hikaru firent le tour de la maison pour prévenir tout le monde qu’ils partaient demain et allèrent se coucher, demain ils devront dire au revoir à tous. Juste avant d’entrer dans sa chambre Amu se fit retenir par Hikaru.

    « Amu, si on rentre dans notre dimension tu veux bien me promettre quelque chose ?

    -Tout ce que tu veux, mais tu es conscient qu’on ne rentrera peut-être pas dès le premier coup ?

    -Oui, tu veux bien me retrouver ? Je suis le chef du Easter de notre monde donc ça devrait être simple de me retrouver. Mon nom d’emprunt pour le poste c’est Gozen.

    -D’accord, tu sais que je te considère comme mon petit frère.

    -Oui. »

    Elle lui dit bonne nuit et ils allèrent se coucher, néanmoins ils n’arrivèrent pas à se coucher, ils n’arrêtaient de penser au fait que demain ils quitteraient ce monde magnifique. Le lendemain Amu et Hikaru avaient d’énormes cernes sous les yeux, Ikuto soupira en voyant ça. Il leur avait demandé de dormir et ils ne l’avaient pas fait, ce n’était surement pas de leur faute, Ikuto pouvait comprendre qu’ils aient eu du mal à s’endormir. La journée fut remplie d’adieu, ceux qui étaient allé dans le nouveau QG étaient aussi venu leur dire au revoir. Au final il ne resta qu’Ikuto, Amu et Hikaru dans la même pièce qu’hier. Ikuto leur passa à chacun un bracelet noir avec un bouton et un cadran vert.

    « Quand le cadran est vert c’est que vous pouvez utilisé le bracelet pour passer dans une autre dimension, ça sera aléatoire par contre. Le bouton active le bracelet qui créera une faille vous faisant voyager dans une autre dimension. C’est clair ? A l’inverse quand le cadran est rouge cela veut dire que le bracelet est déchargé et qu’il faut attendre. Le bracelet se recharge tout seul, c’est un peu compliqué à expliquer avec quoi il se recharge mais il transforme cette énergie en énergie de faille. Le temps pour recharger est encore plus aléatoire que le choix de dimension, ça peut prendre une heure comme un an ou dix. Compris ?

    -Oui. »

    Ikuto hocha une dernière fois la tête avant de commencer à pianoter sur le clavier d’un ordinateur entrant une multitude de calculs complexes. Il inversa la polarité du modélisateur, une minuscule faille invisible à l’œil nu apparut dans la pièce. Les appareils permettant de détecter les failles commencèrent à biper et à clignoter pour prévenir la présence d’une faille. Un rayon d’énergie concentré fonça sur un point de la pièce et sembla s’arrêter sur rien. Puis la faille s’agrandit, tous les trois la regardèrent émerveillé. Ça ressemblait à une fissure, et c’en était une. C’était une fissure entre les dimensions, une dimension dans le continuum espace-temps. Peu de personne avait eu la chance de voir une chose pareil d’aussi près, ils étaient énormément chanceux. Ikuto allait surement en voir souvent à partir de matin puisqu’il n’avait toutes ses machines pour seulement un voyage. Une sorte de lumière dorée sortit de la fissure, c’était magnifique, on avait l’impression qu’on pouvait la toucher mais ce n’était que de la lumière.

    Pourtant ça faisait des vagues et ça laissait une trainée dorée derrière elle, ça tourbillonnait, ça s’étendait, c’était vivant. Ou en tout cas ça en donnait l’impression. Amu tendit la main, attirée par cette étrange lumière. A peine l’avait-elle effleurée qu’elle disparut, Hikaru fit pareil comprenant que c’était comme cela qu’il rentrera dans son monde, ou au moins qu’il quittera celui-là. Dès qu’Hikaru disparut la faille se referma, la lumière disparut avec. Ikuto soupira, maintenant ils n’auront aucune preuve de la présence de ces deux voyageurs dimensionnels. Seulement leurs souvenirs, c’était… triste, immensément triste. Amu me manque déjà, pensa Ikuto. Le pire dans tout ça, c’est qu’il ne pourra jamais aller la rejoindre puisque dans son monde à elle il existait déjà, le paradoxe sera trop grand. L’univers refusera de lui laisser cette possibilité.

     

    Du côté d’Amu et Hikaru ils étaient tous les deux dans le vortex temporel/dimensionnel/spatial, la lumière dorée qui avait traversé la faille était partout ici. Elle tourbillonnait encore plus que dans la salle qu’ils venaient de quitter, elle s’accrochait sur certains endroits, ils passaient trop vite pour identifier quoi précisément. Puis la lumière s’accrocha à eux les emportant de force quelque part, ils ne savaient pas si ça devait se passer comme cela, la première fois qu’ils avaient voyagé ils n’étaient pas venus ici. Ils se sentirent tombé mais cela ne leur faisait pas peur, il se sentait plus en sécurité qu’à n’importe quel moment de leur vie. Ils allaient peut-être atterrir dans le vide ? Ou dans l’espace ? Ou dans une planète à l’air irrespirable ? Ils en avaient aucune idée, ils avaient beau penser à toutes les solutions effrayantes rien ne leur faisait peur.

    Enfin ils touchèrent la terre ferme, leur première pensée fut qu’il faisait froid. Vraiment froid. Du genre ils allaient geler s’ils ne trouvaient pas d’habit plus chaud rapidement. Leur seconde pensée fut qu’ils n’étaient pas dans la bonne dimension puisqu’il faisait beau quand ils étaient partis. Et leur troisième pensée fut que leur corps avait rajeuni d’un an.

    Ikuto Tsukiyomie avait peut-être un prénom et un nom japonais mais il était né en Russie et avait vécu toute sa courte vie dans ce pays froid. Le peu de personne qui c’était moqué de lui à cause de ses origines l’avait regretté, il était peut-être japonais mais il était sorti major de sa promotion ! Néanmoins il pouvait comprendre qu’en ce moment avoir des origines japonaises était un peu mal vu, mais lui et ses amis n’allait pas se laisser marcher sur les pieds pour autant. Parce que, oui il n’était pas le seul à avoir des origines russes. Il y avait sa petite sœur, Utau, Kukai, Yaya, Kairi et Rima, qui comme lui était né en Russie. Il y avait aussi Nagihiko mais lui était un cas à part, il avait fui le japon pour que ses parents ne le retrouvent jamais. Ses parents voulaient qui s’habille et se comporte en fille, Nagihiko avait accepté pendant quelques années pensant qu’un fois plus vieux ses parents abandonnerait cette idée farfelue. Mais non, plus les années passèrent et plus ses parents devinrent stricts à ce sujet, alors il avait fui.

    Ils s’étaient rencontrés il y a quelques années et étaient resté ensemble depuis, puis la guerre avait commencé à cause de l’Allemagne qui avait envahi la Pologne, suite à ça la France et le Royaume-Uni avait déclaré la guerre à l’Allemagne. La première guerre entre la France et l’Allemagne depuis la Grande Guerre, depuis 1914. Au début la Russie s’était mis du côté de l’Allemagne, Staline avait fait ce choix et personne ne l’avait contredit. Après tous les personnes qui le contredisait disparaissait toujours mystérieusement… Toujours est-il que lorsque le 22 juin 1941 Hitler nous avait attaqué il avait fait une énorme erreur. En Russie un passage dans l’armée était obligatoire, mais quand Hitler nous a déclaré la guerre ça l’a été encore plus. Ikuto était déjà dans l’armée quand l’attaque avait eu lieu, la Russie avait donc crée une nouvelle équipe nommé ‘’Shugo Chara’’. Toutes les personnes dans cette équipe avaient des Shugo Chara et savait faire des Chara Nari, c’était nos armes à nous. Ikuto en était le lieutenant, il était au même grade que les personnes qui l’insultait à cause de ces origines un mois plus tôt.

    La découverte des Shugo Chara était déjà une chose étrange en soit, mais là… Là il avait trouvé quelque chose de pire ! Le ciel s’était fissuré, une lumière dorée en était sortie et avait déposé deux gamins avant de retourner dans la fissure. Fissure qui s’était refermé instantanément. Il y avait un énorme problème pour les deux étrangers qui venait de sortir du ciel, on était en temps de guerre. Et en temps de guerre les étrangers sont très mal vu, alors ils ont intérêts à avoir une merveilleuse explication s’ils ne voulaient pas recevoir une balle dans la tête.

    ❤❤❤❤❤

     

    Voilà le chapitre 5 ! Maintenant Amu et Hikaru se retrouve en Russie au temps de la seconde guerre mondiale ! Eh oui vous allez voir la seconde guerre mondiale des russes pour une fois, on les oublie tout le temps. Par contre je vais devoir voir les films sur la bataille de Stalingrad et lire dessus parce que tout ce que je sais c’est que ça a commencé en juillet 1942 et que ça a fini en février 1943. Et que c’est la première défaite des allemands depuis le début de la guerre. En gros je ne sais rien sur cette bataille et je compte écrire dessus. Mais du côté de l’équipe shugo chara ! Donc attendez-vous à un peu (beaucoup) de ‘’magie’’. Maintenant j’arrête le spoil pour ceux qui ont lu jusque-là. Bisous, à dans deux semaines !


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  • Japonais – russe allemand -

    Chapitre 6 :

    Amu et Hikaru regardèrent tranquillement Ikuto approcher d’eux dans la neige, une fois que le bleu fut à leur niveau il sortit une arme qu’il pointa sur eux. Amu et Hikaru levèrent immédiatement les mains, geste universelle qu’ils voulaient pas faire de mal.

    « Qui êtes-vous et que faites-vous là ?

    -Euh… Excusez-moi mais on ne vous comprend.

    -Des japonais, vous aggravez votre cas ! S’exclama Ikuto, qui savait parler japonais grâce à ses parents.

    -Comment ça ?

    -Comment ça ?! Vous avez oublié qu’on est en guerre !

    -Euh, ça va vous semblez étrange mais quel jour sommes-nous ?

    -Quel jour ? Mais on est le 20 décembre 1941 évidement !

    -Evidement…

    -Maintenant expliquez-moi comment vous êtes apparu du ciel !

    -Hum, c’est compliqué ? Amu loucha un peu sur le pistolet pointé sur elle. On vient d’une autre dimension, on essayait de rentrer dans la nôtre mais on a atterri ici.

    -Donc vous n’êtes pas des espions ? Et vous ne comptez pas vous en prendre à la Russie ?

    -Non. »

    Ikuto les regarda méfiant quelques secondes de plus avant de baisser son arme et de commencer à rentrer à la base. Il se retourna vers eux et leur ordonna de le suivre, il avait d’autre question à leur poser mais dans un lieu un peu plus chaud que l’extérieur. Une fois arrivé à la base il les emmena dans une salle d’interrogatoire, il alla ensuite se chercher une boisson chaude et s’assit devant eux. Le réel interrogatoire allait enfin pouvoir commencer.

    Un peu plus loin dans une petite base allemande, pas assez importante pour attaquer la base russe mais qui observait chaque jour pour en apprendre le plus possible sur les ennemis, des soldats avaient vu toute la scène. Ils se regardèrent et ils hochèrent la tête en même temps, ensuite ils se dirigèrent vers la seule pièce de la base où il y avait des radios. Ils s’arrêtèrent devant leur supérieur et le saluèrent.

    « Nous avons besoin de la radio, monsieur ?

    -Pourquoi ?

    -Pour parler de ces deux personnes qui sont tombé du ciel et que le soldat russe a récupéré ? Intervient une nouvelle voix que tous reconnurent, tous les soldats présents dans la pièce firent le garde-à-vous.

    -Oui monsieur ! Dirent les deux soldats en même temps.

    -Vous voulez vraiment en parler à mon père ?

    -Oui, le Führer doit être mis au courant de cet évènement.

    -Je ne pense pas que ce soit réellement nécessaire, ces deux gamins ne peuvent pas être une menace. Au pire nous nous en occuperons quand on attaquera la Russie en juillet 1942.

    -Le moment de l’attaque à été choisi monsieur ?!

    -Oui c’est pour cela que je pense que ça sert à rien de le prévenir de l’arriver de ces deux gamins. Si jamais il représente une menace j’en prendrais l’entière responsabilité.

    -Bien monsieur ! » Crièrent tous les soldats présents dans la pièce.

    Tadase sortit de la pièce en espérant ne pas avoir fait une énorme bêtise, si à cause de ces enfants son père perdait la guerre ça serait vraiment horrible. Il haussa les épaules, après tout maintenant qu’il l’avait décidé ainsi il ne pouvait plus revenir en arrière. Il monta dans une voiture et regarda l’heure, il avait une demi-heure pour aller au lieu de rendez-vous, ça serait un peu juste mais en allant vite il devrait être dans les temps. Une fois arrivé, avec seulement une minute de retard, il s’assit au côté de son père dans ce lieu complètement l’opposé de l’extérieur. Ils étaient dans un bâtiment cylindrique, un peu comme une tour mais en très petit. La couleur extérieure de ce bâtiment était blanche pour se fondre dans le décor enneigé de ce pays mais l’intérieur avait plus de couleur. Les murs étaient de couleur rouge, la couleur préférée de son père, un drapeau nazi trônait fièrement sur un des côtés du cylindre. Il n’y avait pas beaucoup de place à l’intérieur, il y avait seulement une table basse pour étaler des plans de certains endroits où des documents. Le sol était recouvert de cousins bleu, couleur royale.

    Dans cet endroit il y avait Adolf Tsukasa Hitler, son fils, Tadase Hitler ainsi que le chef des armées allemandes nazis. Le chef des armées donna toutes les nouvelles sur l’avancée des troupes. La France se soumettait de plus en plus, il y avait moins de résistant et les rares qu’ils restaient n’étaient pas bien difficile à trouver. Ce qui était faux bien sûr, les résistants inventaient de nouveau code chaque jour, ils découvraient ou créaient de nouveaux chemins. Mais s’il racontait ça aux Hitler, il n’osait pas imaginer l’état de son corps après. Il annonça fièrement que la Lorraine et l’Alsace était complètement sous leur juridiction. L’Angleterre et les Etats-Unis ne semblaient pas vouloir intervenir, bien que le fait que le Général De Gaulle choisisse l’Angleterre pour fuir était inquiétant. C’est pour cela que l’Allemagne avait décidé de bombarder l’Angleterre. Mais le plus urgent pour l’instant était la Russie, une fois qu’ils seront à la tête de la Russie ils n’auraient plus à craindre l’Angleterre où n’importe quel pays.

    Tadase raconta tous que se faisait cette division spéciale de l’armée russe nommée ‘’Shugo Chara’’, c’est-à-dire pratiquement rien. Elle s’entrainait comme n’importe quelle division d’une armée, bien que leur résistance au froid était plus élevée mais c’était la même chose pour chaque russe. En fait il ne voyait pas du tout ce qu’elle avait de spécial cette division. Enfin Hitler parla de ces négociations avec l’Italie, cette fois le pays leur apportera bien de l’aide. Ils parlèrent ensuite des différents plans qu’ils allaient bientôt mettre en place avec toutes ses nouvelles. Au bout de deux heures Tadase retourna à la base, il avait ordre de continuer la mission de surveillance jusqu’à l’attaque sur les russes.

    Du côté d’Amu et Hikaru l’interrogatoire avait duré autant de temps que la réunion des allemands, au bout d’une heure les russes les avaient tous les deux séparés pour les déstabiliser. Cette méthode avait à moitié marché, Hikaru qui avait l’habitude de cacher ses sentiments n’avait rien montré quand on l’avait séparé d’Amu. Amu, elle par contre, n’avait pas arrêté de s’inquiéter pour celui qu’elle considérait comme son petit frère, et les russes l’avaient remarqué. Voyant qu’Amu n’arrêtait de regarder la porte et n’arrivait pas à se concentrer, et donc à répondre à leurs questions, Ikuto s’énerva un peu.

    « C’est bon, on ne va pas le tuer ! On veut juste lui poser des questions.

    -Désolé, c’est juste que ça fait longtemps qu’on ne nous a pas séparé contre notre volonté. J’ai pris l’habitude de le savoir à mes côtés.

    -Nous disions, est-ce que vous voulez rejoindre notre division ? Seules les personnes ayant des shugo chara peuvent faire partie de cette division, j’ai vu les tiens.

    -Vous voulez que je fasse la guerre ? Que je me batte contre Hitler ?

    -Et son fils. Oui, c’est l’idée.

    -Il a un fils ?

    -Peu de personne le savent mais Adolf Tsukasa Hitler a un fils, du nom de Tadase.

    -Tadase ?! J’accepte, mais Hikaru a seulement un œuf de shugo.

    -Il recevra quand même la formation, si jamais son œuf éclot, et comme ça il saura se défendre.

    -Merci. »

    Amu était contente, elle allait pouvoir se venger de Tadase, même si celui de cette dimension n’avait absolument rien fait ce n’était pas grave. De toute façon c’est le fils d’Hitler dans cette dimension, avec un père pareil malheureusement il ne pouvait pas être gentil. Et c’est ainsi que commença l’entrainement avancé, chaque jour ils se levaient à six heures du matin pour courir pendant deux heures et ensuite ils pouvaient prendre leur petit déjeuner. Il avait fallu s’habituer aux températures du pays rapidement, après le petit déjeuner pendant trois heures ils s’entrainaient aux corps à corps. Pendant deux heures ils étudiaient le russe pour l’apprendre le plus rapidement possible. Puis ils mangeaient, trois heures d’entrainement au maniement d’armes suivaient le repas du midi. Et enfin pendant quatre heures Amu apprenait à utiliser ses shugo chara et Hikaru à faire éclore le sien.

    Ce fut mi-janvier que l’entrainement d’Hikaru connut un changement, en effet son shugo chara naquit enfin. Le Shugo chara d’Hikaru, qui s’appelait Omoi, ressemblait physiquement à Hikaru sauf pour le visage. Le shugo chara contrairement à son propriétaire laissait parfaitement voir ses émotions sur son petit visage. Omoi portait de petites sandales marrones, un short noir qui lui arrivait aux genoux, ainsi qu’un t-shirt blanc avec le logo d’Easter au milieu. Avec un blazer sans manche rouge par-dessus. En quelques mots Omoi était le plus classe de tous les shugo chara qu’Amu avait pu voir jusqu’à présent. Donc après cet évènement Hikaru avait suivi exactement le même entrainement qu’Amu, lui aussi devait apprendre à contrôler son shugo chara tout récent.

    Sauf que l’entrainement ne s’était pas aussi bien passé que celui d’Amu, Omoi et Hikaru ne s’entendait pas particulièrement. Le manque d’émotions visible sur le visage d’Hikaru énervait rapidement Omoi, à l’inverse Hikaru s’énervait de voir son shugo chara avoir autant d’émotions visible. On lui avait appris petit que les émotions ne servaient à rien, alors il ne comprenait pas que son shugo chara en ai autant. Bien sûr, grâce au Ikuto de l’autre dimension et à Amu il savait que c’était faux, les émotions servaient à quelque chose. Mais de là à en avoir autant… Non, vraiment il n’arrivait pas à imaginer à quoi elles servaient toutes. Amu elle se contentait de regarder Hikaru et Omoi se disputer en souriant, elle se rappelait les premiers jours avec Ran, elle n’arrêtait pas de crier, de sauter ou de voler partout, tout en agitant ses pompom. C’était tellement fatiguant de vivre à côté d’elle.

    Début février Omoi et Hikaru arrivait enfin à s’entendre, personne ne le dit mais toute la base en fut soulagée. Parce que ça voulait dire qu’Hikaru allait enfin réellement commencer son entrainement avec son shugo chara et parce que les disputes entre eux deux étaient devenu invivable. Hikaru étant un petit génie, il arriva rapidement à faire un chara nari même s’il n’arrivait pas à le maintenir assez longtemps. La plus étonnante fut Amu qui dès le premier coup réussit à tenir le temps qu’elle voulait avec ses shugo en chara nari. Tout le monde fut étonné, même Amu qui ne comprenait pas trop ces trucs de chara change et chara nari. Elle avait même réussi à en faire avec des shugo qui ne lui appartenait pas. Comme ceux d’Utau, la petite sœur d’Ikuto, ça n’avait pas trop étonné Ikuto que ce soit avec ceux d’Utau, il trouvait que les deux filles se ressemblaient.

    C’est ainsi qu’en juin 1942, Amu et Hikaru savaient à peu près parler russes, pas les phases trop compliquées mais dans une discussion courtes personnes ne pouvait remarquer qu’il venait d’apprendre le russe. Et surtout en juin ils avaient fini leur entrainement et ils entraient dans l’armée.

    Tadase n’avait pas arrêté de surveiller la division spéciale des russes, néanmoins après tous ces mois de surveillance, d’observation il n’avait rien vu de spécial. Il soupira en se frottant les yeux et en baillant c’était ennuyant d’observer absolument rien. Il jeta un dernier coup d’œil à la base ennemie avant de rentrer dans la sienne où l’attendait tous les soldats allemands.

    « Aujourd’hui, est un grand jour ! Car aujourd’hui nous allons commencer notre ascension pour faire tomber la Russie ! Après ça plus aucun pays pourra nous résister. »

    ❤❤❤❤❤

     

    Et voilà ce chapitre, en espérant qu’il vous a plu ! A dans deux semaines.


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  • Japonais – russe

    Chapitre 7 :

    Cela faisait plusieurs mois que la ville de Stalingrad était devenue l’un des principaux fronts de combat, les allemands avaient commencé par envahir les villages avoisinant se rapprochant de plus en plus de la ville. La division Shugo Chara venait juste d’être appelé en renforts, l’armée russes avait tenu à ce que leur existence soit secrète le plus longtemps possible. Malheureusement s’ils n’intervenaient pas immédiatement ils perdraient la ville de Stalingrad, et perdre la ville signifierait leur fin. La Volga était le plus grand fleuve de la Russie, et même de l’Europe, et il se trouvait juste à côté de Stalingrad. Perdre Stalingrad signifierait aussi donner la Volga aux allemands. C’était pour cela que la division Shugo Chara devait protéger cette ville.

    Amu avançait dans la neige un peu stressée, elle ne regrettait pas de s’être engagé dans l’armée, après tout c’était soit ça soit la mort. Mais elle ne savait pas si elle était vraiment capable de tuer de sang-froid des hommes, des êtres humains. Même si en sachant ce qu’avait fait les nazis sur l’ordre d’Hitler elle avait du mal des fois de les considérer comme tel. Rien que de penser à la solution finale lui donnait envie de vomir, toutes ses personnes brûlées vives parce qu’elles étaient juives. Elle ne comprendrait jamais ce qui s’était passé dans la tête d’Hitler quand il s’est dit que ce serait une bonne chose de tuer des millions de personne à cause de leur religion.

    Elle regarda dans la direction d’Hikaru, elle avait réussi à obtenir le droit qu’il ne participe pas aux combats. Néanmoins il devait venir avec elle car ils ne savaient pas quand le bracelet leur permettrait de rentrer chez eux, ou d’aller dans une autre dimension. Cela faisait plusieurs mois qu’ils étaient dans cette dimension pourtant le bracelet n’était pas devenu vert pour leur dire qu’ils pouvaient partir. Bien sûr, Ikuto les avaient prévenus que le temps de recharge était complètement aléatoire, mais Amu avait espéré que pour leur premier voyage ce soit un peu plus rapide. Surtout dans un contexte pareil.

    Amu fut sortie de ses pensées par le cri d’un soldat russe ne faisant pas partit de leur division, il était seulement là pour s’assurer qu’ils arrivaient tous à la ville. Toujours est-il qu’il venait leur crier que les allemands venaient vers eux pour les tuer. Son cœur s’accéléra sous la peur et elle eut un peu de mal à faire son chara nari avec Ran. Quand les soldats allemands arrivèrent à leur niveau ils explosèrent de rire, d’accord Amu pouvait comprendre qu’entre elle déguisé en pompom girl. Ou Ikuto déguisé en homme chat, ou encore Rima avec son costume de clown. Ce soit très marrant, mais de là à rire ? C’était légèrement humiliant.

    Amu fit apparaitre son bâton, ce qui déclencha de nouveau rire, et elle l’envoya sur les allemands, elle réussit à en toucher une demi-douzaine qui s’évanouirent. Yaya lançait des petits canards et des objets pour bébé géant, Rima attaquait tout le monde avec ses quilles et ses cordes, Nagihiko envoyait plusieurs ballons. Quant aux deux Tsukiyomie c’était un massacre, Ikuto tuait tout le monde avec ses griffes, Utau empalait les autres sur son trident. En quelques minutes ils ne restaient plus un soldat allemand en état de combattre.

    Les soldats qui étaient seulement assommé furent emmené pour être interrogé à Stalingrad, la division Shugo chara arrêta les chara nari pour préserver leur force, et puis certains n’avaient pas vraiment des vêtements suffisamment chauds pour ce pays. Une fois arrivé en ville, ils utilisèrent des ruelles pour aller jusqu’à un immeuble qui servait de quartier général. Ainsi ils ne rencontrèrent aucun allemand et arrivèrent tranquillement à l’immeuble. Etonnamment l’immeuble n’était pas tant détruit que ça, surtout quand toute la ville savait qu’il servait de base principale au russe, donc les allemands devaient aussi être au courant.

    Ils laissèrent les soldats capturés au rez-de-chaussée, des soldats russes les prirent immédiatement pour les interroger au sous-sol. Pas de doute, dans quelques instants des cris allaient résonner dans tout le bâtiment. La division monta à l’étage pour trouver les soldats russes présent depuis plusieurs mois ici, ils voulaient savoir exactement la situation. Dès qu’ils entrèrent dans la pièce principale de l’étage où étaient regroupé la majorité des soldats, une femme se leva et les pointa du doigt.

    « Vous voyez ! Il y a des femmes dans votre armée, je peux participer moi aussi !

    -D’ailleurs comment ça se fait qu’il y est des gamins ? Demanda un soldat en désignant Amu et Hikaru.

    -Notre division demande des réquisitions spéciales. Il y existe peu de personnes les ayant, nous prenons donc tout le monde. Même les gamines de douze ans. Répondit Ikuto.

    -Ouais, bah la gamine elle te bat en maths. Murmura Amu.

    -Mais l’autre ne participera pas à la guerre, il est vraiment trop jeune même s’il se débrouille plutôt bien. Il accompagne seulement sa grande sœur.

    -On n’est pas là pour faire du baby-sitting. Grogna un autre soldat.

    -Justement dites-nous, comment ça se passe ici. Et pourquoi cette fille pense qu’on est tellement en sous-effectif qu’on va demander de l’aide à des civils. Intervient Utau.

    -Cela fait plusieurs mois qu’on a pu obtenir cet immeuble, cette fille est une des résidentes elle ne veut pas le quitter. Si nous perdons cet immeuble les allemands pourront avoir la Volga, je doute que des japonais comme vous puisse comprendre l’importance de ce fleuve mais…

    -Merci nous sommes au courant, si les allemands obtiennent la Volga ils pourront aller en Inde qui appartient aux anglais, ça affaiblira surement l’Angleterre de devoir protéger l’Inde. De plus l’apport d’eau obtenu par ce fleuve est conséquent, si nous le perdons nous ne pourrons pas survivre longtemps. Nous vivons en Russie depuis assez longtemps pour savoir ça, merci.

    -Hum… oui, donc vous comprenez pourquoi nous avons besoin de votre aide ?

    -Evidemment, d’ailleurs sur le chemin nous avons été attaqués par des allemands, nous avons réussi à en capturer certains. Si jamais vous voulez vous venger, aller en bas.

    -Euh… d’accord. »

    Ils parlèrent de tactique pendant toute la journée, certains soldats partirent torturer les prisonniers d’autres arrivèrent des missions qu’on leur avait confié et participèrent à la conception du plan. Le soleil commençait à peine de se coucher quand la civile cria pour attirer les soldats près de la fenêtre.

    « Regardez ! Ils remettent ça ! »

    Sur la place les soldats allemands avaient rassemblé tous les habitants de la ville et ils allaient parler à chaque famille, posant toujours la même question :

    « Êtes-vous juifs ? »

    La totale des habitants répondirent par ‘’non’’ mais une famille se fit quand même emmener dans une sorte d’abri en bois. Ce fut quand un soldat allemand sortit un lance flamme que les nouveaux arrivants comprirent ce qui allaient se passer. Les autres soldats déjà habitué à cette scène se tournèrent vers la division shugo chara.

    « Pouvez-vous faire quelque chose ?

    -Non… Commença à répondre Ikuto.

    -Si, moi je peux faire quelque chose avec Su ! Je t’en prie Ikuto laisse-moi y aller. L’interrompit Amu.

    -Tu es sûr ? Elle hocha de la tête. Alors vas-y, on te couvre. »

    Amu fit un chara nari avec Su, sous le regard étonné de la civile et des autres soldats pas au courant de la particularité de la division spéciale. Elle sauta de la fenêtre, de la gelée l’attendait en bas pour ralentir sa chute. Toute la population et les soldats allemands la regardèrent surpris, lui laissant le temps de s’approcher de l’abri en feu. Elle lança le plus rapidement possible pour pas qu’on l’en empêche un ‘’remake honey’’, elle pria pour que ça marche. Elle avait donné l’impression d’être sûr devant les autres mais en fait elle ne savait pas si ça pouvait fonctionner elle l’espérait juste.

    A sa plus grande joie la gelée réussit à contenir les flammes, Su échangea avec Ran pour qu’Amu fasse apparaitre le bâton pour détruire l’abri et ainsi permettre à la famille de s’échapper. Puis Su reprit la place de Ran, avec un autre ‘’remake honey’’ elle soigna les brulures de la famille. Amu sourit fière d’elle, et se tourna à temps pour voir des balles foncées sur elle. Instinctivement elle leva le fouet qu’elle avait dans les mains et un mur de gelée apparut entre elle et les balles, les balles s’enfoncèrent dans la gelée. Amu soupira de soulagement avant de retourner dans l’immeuble, une fois arrivé au premier étage elle s’effondra, le chara nari s’arrêta et Hikaru la rattrapa avant que son front ne rencontre le sol.

    « Tu n’aurais pas dû en faire autant. S’énerva Ikuto.

    -Je devais bien les sortir de là et les soigné. Et puis si je n’avais pas repris Su, je serais morte.

    -Avec Ran il t’aurait suffi de sauter. Et je n’apprécie pas que tu m’ais menti.

    -Je ne t’ai pas menti.

    -Tu as dit que tu étais sûr de pouvoir les sauver alors que tu n’en savais rien.

    -Tu me connais trop bien. Dit Amu en souriant. Alors pourquoi tu m’as laissé y aller.

    -Parce que je savais que tu le pouvais.

    -Merci.

    -Excusez-moi, mais vous êtes ensemble ? Demanda la civile.

    -Non pourquoi ? S’étonna Ikuto.

    -Parce que vous vous comportez comme tels. » Se moqua Utau.

    Le reste de la journée Amu le passa à se reposer, complètement épuisée par tous les chara nari qu’elle avait fait. Et pour la milliardième fois au moins elle regretta d’avoir changé de dimension, même si tous ce qu’elle apprenait ici était intéressant elle devait faire attention à la façon dont elle se comportait avec Ikuto. Au début c’était par habitude avec le Ikuto qu’elle avait connu dans l’autre dimension. Maintenant c’était parce qu’elle avait fini par aimer sincèrement celui de cette dimension et elle ne voulait pas se trahir. Elle avait eu du mal à séparer les deux Ikuto, avant elle les comparait tout le temps. Dans sa tête elle se disait, mon Ikuto il aurait fait ça ou ci, maintenant pour elle c’est deux personnes distinctes qu’elle aimait autant. Et c’était dur de rien lui dire, mais elle s’était fait une raison elle retournera chez elle et donc si jamais l’Ikuto de ce monde l’aimait aussi elle risquait de le faire souffrir. Et elle ne voulait pas ça, elle l’aimait trop pour lui faire du mal.

    Elle soupira en se demandant pourquoi sa vie ne pouvait jamais être simple, elle s’endormit doucement. Quelques heures plus tard, mais ça lui sembla être que quelques seconde, Ikuto la réveilla il semblait assez pressé.

    « Réveille-toi vite, un espion vient de nous dire que les allemands prévoyaient de nous attaquer cette nuit. Le fils d’Hitler serait apparemment là.

    -Tadase. »

    ❤❤❤❤❤

     

    En espérant que ce chapitre vous a plu et a dans deux semaines !


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